Leoville Poyferré 2010 magnum Bordeaux
CHF 309.00
- Cotation
- Parker : 98+/100
- Cépage(s)
- 65% Cabernet Sauvignon, 25% Merlot, 8% Petit Verdot, 2% Cabernet Franc
- Teneur en alcool
- 13.5°
- Origine
- France – Bordeaux
- Type
- Vin rouge
- Producteur
- Château Léoville Poyferré
- Apogée
- 2020-2044
- Conditionnement
- Caisse en bois de 12 unités
- Format
- 75 cl
- Classement
- 2ème grand cru classé
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Le Château Léoville-Poyferré doit son origine à un bourgeois anobli du XVIIème siècle, Maître Jean de Moytié, qui devient propriétaire d’un vignoble planté sur une colline formée de graves. Car visionnaire, il comprend que son terroir produit des vins hors du commun et fait du cru Mont-Moytié un cru réputé pour l’époque. En 1740, son successeur, Alexandre de Gascq-Léoville souhaite faire de son domaine un petit empire. Donc il rachète donc des terres, faisant de ce qui est encore la totalité du Château Léoville. C’est donc le plus vaste domaine viticole du Médoc avec ses 120 hectares !
Ensuite en 1776 le descendant hérite de la totalité, bien que produisant 4 vins différents. Donc en 1826, Hugh Barton acquiert deux domaines sur les quatre, faisant naître le Château Léoville Barton. En 1840, c’est au Château Léoville Las-Cases d’être créé, étant racheté par Adolphe de Lacase et, dans la foulée, le Château Léoville Poyferré. Pourtant ce dernier appartenant à Jeanne, marié à Jean-Marie Poyferré. Donc le nom signifie, à l’époque, « point ferré », soit l’endroit de la route où les chevaux devaient être ferrés ! Wines and Spirits best shop prices internet for bordeaux primeur saint julien.
Le domaine obtient le titre de Second Cru classé au classement de Saint-Julien de 1855. Les ennuis commencent alors, avec les grappes contaminées d’abord par l’oïdium, puis par le phylloxéra. Ce qui l’obligera à vendre à la maison de négoce Lalande, beau-père d’Edouard Lawton. Ce dernier gère le domaine de 1888 jusqu’en 1920, date à laquelle la famille Cuvelier. C’est une grande maison de commerce en vins basée dans le Nord, devient propriétaire (mais les armoiries de la maison Lawton : un demi-loup hurlant seront conservées). Ce sont deux frères qui dirigeront les affaires : l’un, Paul Cuvelier, à Haubourdin, l’autre, Max, à Bordeaux. Les enfants de Max, surtout Didier, dirigent les différentes acquisitions, dont le Château Léoville-Poyferré.
Ensuite les installations entièrement refaites, le vignoble restructuré et optimisé sur ses 80 hectares. Donc une équipe prête à travailler selon des techniques antiques et respectueuses de l’environnement, un cuvier entièrement neuf. Car le Château Léoville-Poyferré peut enfin exiger de lui-même le meilleur. Etant situé sur un terroir de l’appellation Saint-Julien parmi les plus recherchés et au milieu des plus grands Crus classés. Car le sol est composé de gravier, de galets et de sable, déposés durant le quaternaire par la Garonne.
Donc le terroir est difficile, forçant la plante à creuser toujours plus bas pour y trouver ses éléments nutritifs, mais le drainage est naturellement efficace. Les vendanges sont faites à la main et l’élevage a lieu durant 18 à 20 mois dans des barriques de bois neuf. Ceci apportant un goût légèrement boisé aux tannins. Michel Rolland est toujours présent au moment de la vinification parcellaire. Quatre cépages se partagent ce splendide terroir : Cabernet Sauvignon en majorité, Merlot ensuite, Cabernet Franc et petit Verdot en petites quantités enfin.
Le vin est rouge sombre d’aspect, presque noir. Au nez, il est complexe, les fruits noirs (cerise noire et cassis) et la réglisse dominant, mais la violette et le bois de cèdre apparaissant en toute discrétion. La bouche est vive au début, puis moelleuse, veloutée et ample. Les tannins ont un côté séveux, le tout laissant une impression crémeuse, mais en restant frais. Déjà très agréable dans sa jeunesse, il prend des épaules avec le temps et les années lui confèrent toute l’élégance de son rang.